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Un jour une bonne étoile...
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  • Envie d'un bébé... Facile, mais juste sur le papier... Quand arrivent les mots PMA, IAC, FIV... c'est le début de la galère et de l'apprentissage de la patience... Enfin ça on s'en passerait bien, parce qu'il y a patience et PATIENCE!
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Un jour une bonne étoile...
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5 février 2014

Notre étoile se fait désirer

lapin presse

 

C'est  reparti depuis début janvier, nous avons repris notre abonnement au centre de PMA.

Après 2 semaines de rendez-vous en tout genre (gynéco, échographie, anesthésiste, médecin biologiste...) et les séries de piqures qui vont avec (hormones, prises de sang..), nous avons appris mercredi 29 à 17h que j'étais "mûre à point". Rendez vous est pris pour la ponction des ovocytes le vendredi matin. Devenus pros du « j’improvise », il nous reste 48h pour tout organiser : prévenir le boulot, finir les papiers d’hospitalisation et prévoir mon retour à la maison.

Pourquoi prévoir mon retour ??? Mais parce que tout ceci est parfaitement ficelé : opérée le vendredi matin sous anesthésie générale mais en ambulatoire, je bénéficie d’un arrêt maladie délivré par le gynéco. Précision durant le point avec les infirmières et le médecin : je n’ai pas le droit de conduire et doit restée sous surveillance jusqu’au lendemain matin. Jusque là rien d’anormal. Là où ça se corse c’est sur la mise en application. Chéri lui est convoqué le matin pour le don de petits soldats et ne bénéficie pas d’un arrêt maladie (ben oui quoi il est pas malade), mais juste d’un certificat de présence obligatoire…. POUR LE MATIN… ( trop gentils, la matinée complète alors que ça lui prend 5 minutes, ils sont vraiment généreux)…

ET OH TOC TOC : je fais comment moi pour rentrer chez moi sous surveillance si vous renvoyez mon chevalier servant au taf ? Bon ben c’est parti j’ai 24h pour trouver une solution : quelqu’un de libre un vendredi après-midi, au courant de la situation, et qui n’a aucune vie sociale…Pas stressant du tout. Heureusement que mes parents sont à la retraite (ou presque) et qu'ils ont pu venir à mon secours...

Petit passage à l'hôpital vendredi matin, avec il faut quand même le souligner une équipe chirurgicale vraiment au top, hyper sympa et souriante, et croyez-moi qu'il y en a besoin.  Pour en plus un résultat plutôt encourageant puisque au final j'ai réussi à pondre 8 œufs. Trop forte la poule.

Bref passage sur les douleurs  postopératoires du soir qui m'ont fait réalisé à quel point j'avais eu de la chance que tout se soit si bien passé la première fois.... En fait, ça peut vraiment faire mal cette "petite intervention".

Dimanche matin, après de longues heures d'attentes, le téléphone fini enfin par sonner vers 11h30 pour nous donner le résultat. Douche froide: seulement 2 embryons se sont formés. Nous en avions 6 la fois dernière, que 2 cette fois.... Gros coup de stress. Car en plus cette fois, nous avons décidé avec le biologiste de prendre le risque de les laisser le plus longtemps possible en culture au labo afin d'éviter tout risque de nouvelle GEU...

Problème: la cuisson au micro-onde, c'est toujours plus délicat que la cuisson au four. Il y a donc plus de chances que certains embryons stoppent leur développement avant transfert dans ce protocole. Avec seulement 2 embryons, le risque qu'on ait fait tout ça pour rien est énorme. La dame nous mets face à la situation et nous précise que le biologiste nous rappellera lundi matin pour faire le point et voir si on prend quand même le risque ou si on avance le transfert pour essayer de sauver les embryons si il ne les "sent" pas.

Y'a plus qu'à attendre....

Lundi matin, 8h40 le téléphone sonne. Cette fois c'est en effet le biologiste. Un troisième embryon est apparu, mais compte tenu de son retard, il n'y a pas grand chose à en attendre. Les  autres continues à se développer, l'un un peu mieux et rapidement que l'autre. Pour le doc on peut tenter le coup d'attendre. C'est risqué mais les GEU ils n’aiment pas ça du tout alors mieux vaut perdre des embryons et faire une tentative blanche que revivre ça. OK, même si j'ai pas du tout envie d'une tentative blanche, il faut bien reconnaitre que j'ai quand même eu beaucoup de chance sur la première vu qu'il n'y a eu aucune séquelle physique. Alors c'est leur boulot, faisons leur confiance...

Y'a plus qu'à attendre....

Mais quand même, à priori, on est quand même parti plus que sur un embryon, nos chances ont encore diminué. Et puis il est en culture dans une petite boite, on ne peut rien faire, on ne sait même pas comment ça se passe. C'est une angoisse indéfinissable.... La journée est longue, les occupations n'occupent pas l'esprit, l'image de ce petit tas de cellules qui évolue dans une boite est omniprésente. Nuit blanche en perspective.

Mardi matin, réveil aux aurores... Je me résonne à attendre mais à 8h45 je ne tiens plus. Je prends mon téléphone et appelle le centre. Il faut que je sache si tout va bien. Malheureusement je n'obtiendrai pas de réponse. Au 4ème jour, les embryons ne sont pas manipulés pour ne pas prendre de risque. Personne ne pourra me dire ce qu'il en est. Ils rappelleront mercredi matin pour dire si tout va bien et si le transfert est envisageable comme prévu.

Y'a plus qu'à attendre....

Qu’est-ce qu'on fait dans une journée comme ça??? Télé, ordinateur, ménage, bouquin, tout est bon à essayer, mais rien n'est franchement efficace. Une deuxième nuit blanche en perspective. 4h30, 5h30, 6h30, 7h30, à force de tourner dans tous les sens, les minutes finissent par s'écouler doucement. Mais il faut encore attendre jusqu'à 8h30 on le sait.

8h30 le téléphone sonne enfin. Toujours le biologiste. Ca se confirme, un embryon se développe bien mieux que les autres. Il attaque le stade blastocyste (petit rappel aux lointains cours de biologie...), les 2 autres sont vraiment plus à la traine. Pourtant, il ne le trouve pas suffisamment avancé pour le transfert. Il souhaiterait attendre jusqu'au lendemain pour qu'il soit encore plus avancé et diminuer vraiment au maximum les risques d'implantation. Maintenant chaque jour passé est une avancée et un risque. Il existe quand même un risque que tout s'arrête d'ici demain et qu'il n'y ait même pas de transfert. Le doc est optimiste pour le premier, pessimiste pour les 2 autres, mais dans ce domaine, le 100% ça n'existe pas.

Y'a plus qu'à attendre...

C’est officiel, nous ressemblons tous les 2 à des zombies, et la situation ne va pas s'arranger de suite. Une troisième journée d'errance va démarrer, et une troisième nuit blanche va suivre. L'angoisse recommence. Il y a toujours cette lueur d'espoir de ce petit embryon qui semble se développer correctement, mais comment être certain, après tout ce qui s'est déjà passé, que le sort ne va une fois de plus s'acharner.

Y'a plus qu'à attendre...

Mais demain c'est sur, nous serons fixé: soit tout s'arrête immédiatement, soit l'espoir revient (même s'il faudra alors à nouveau attendre, attendre et attendre encore les résultats définitifs).

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